Récipiendaire, en 2012, du prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, délivré par le Parlement européen. Notre Consœur, incarcérée depuis le 13 juin 2018 à la prison d’Evin.

À la suite d’une première condamnation, prononcée en son absence, à une peine de 5 ans d’emprisonnement pour des faits de « rassemblement et collusion contre le régime », a appris lundi 11 mars avoir été reconnue coupable de sept nouveaux chefs d’inculpation par le Tribunal révolutionnaire de Téhéran et condamnée en répression à 33 années de prison et 148 coups de fouet.

Il ne fait aucun doute que Me Sotoudeh paye ici les conséquences de son engagement sans relâche au service des droits humains et notamment sa défense de plusieurs jeunes femmes ayant défié les lois de la République islamique en se dressant, sans voile, dans l’espace public.

C’est ainsi pour avoir été avocate et défenseur des droits humains que Me Sotoudeh se trouve aujourd’hui privée de sa liberté. A travers elle, c’est donc la profession d’avocat et plus généralement, toutes celles et ceux qui font le choix de s’engager à défendre de justes causes, qui sont visés et atteints.

C’est donc conscient que notre rôle est d’être partout « là où la défense n’a plus la parole » que nous tenions à témoigner à notre Consœur notre plein et entier soutien et à nous joindre à l’appel, lancé par le Conseil National des Barreaux (CNB) et l’Observatoire International des Avocats en Danger (OIAD), en faveur de sa libération immédiate : https://urlz.fr/9acM