Archive : juin, 2018

Harmonie Mutuelle, acteur de la e-santé, apporte son expertise lors de l’Université d’été de la E-Santé du 3 au 5 juillet à Castres

Harmonie Mutuelle fait référence en matière de e-santé pour simplifier le quotidien de ses adhérents, et démontre son expertise à travers plusieurs temps forts de l’Université d’été de la E-Santé qui se tiendra les 3, 4 et 5 juillet prochains à Castres.

Harmonie Mutuelle, acteur pionnier de la santé 3.0

Rendez-vous incontournable de la santé numérique, la 12e édition de l’Université d’été de la E-Santé propose d’aller plus loin. Toujours plus immersive, grâce à l’implication du Centre Hospitalier Intercommunal de Castres-Mazamet, toujours plus internationale avec l’ouverture sur l’Afrique et l’Asie, toujours plus participative et coopérative avec les tables rondes et la convention d’affaires…

Ainsi, au-delà des thèmes phares que sont l’hôpital numérique de demain, la coopération interprofessionnelle à l’heure du numérique, la e-santé animale, l’apport de la e-santé au handicap…, les experts aborderont les questions de l’éthique en e-santé avec l’apport de navigateurs provenant des sciences sociales ou de la philosophie.

Mardi 3 juillet, de 14 h 00 à 15 h 00, à la Salle du Conseil du Centre Hospitalier, se tiendra une table ronde sur la thématique de la « Téléconsultation : évolution ou révolution ? », animée par Lionel Buannic, journaliste.

État, Mutuelles et assureurs santé, Ordre et syndicats, plateformes hospitalières, libérales voire salariales, startups, intégrateurs de système d’information… la téléconsultation est le nouveau gisement de la e-santé qui suscite toutes les convoitises. De fait, bénéficiant d’un cadre légal mais surtout enfin côté, elle semble arrivée à la fin de l’enfance pour entrer dans l’adulescence. Qui seront les acteurs les plus légitimes ? Vers qui se tourneront les patients et les professionnels de santé ? Pierre BRUN, Directeur Prospective et Innovation au sein du Groupe Vyv, et membre du COMEX mesdocteurs.com apportera des éléments de réponse.

Mercredi 4 juillet, de 14 h 20 à 15 h 30, au Grand amphi de l’école ISIS, aura lieu une table ronde sur « Intelligence de marché – e-santé : et si votre marché était au milieu d’un océan bleu ? », animée par le journaliste Lionel Buannic

De nombreuses entreprises développent des solutions numériques pour le monde de la santé. Un grand nombre de ces produits sont destinés aux médecins ou aux établissements hospitaliers. Il s’agit cependant d’un public très choyé, sur-sollicité au sein duquel il est réellement complexe de diffuser son innovation. Alors que les métiers évoluent, que les possibilités offertes par les technologies semblent repousser les limites de ce qui était envisageable, les meilleures opportunités pour développer son entreprise dans le domaine de la e-santé semblent se trouver auprès de publics généralement sous-sollicités par les fournisseurs de solutions, dans l’anticipation des pratiques de demain et dans une approche collaborative.

Autrement dit, le développement des nouveaux usages n’est-il pas au sein des océans bleus, ces espaces stratégiques à défricher, et cultiver. La table ronde associera des industriels reconnus qui ont fait évoluer leur activité dans le domaine de la santé dont Julien LARFOUILLOUX , Responsable Programmes e-santé et IOT chez Groupe VYV.

Mercredi 4 juillet, de 16 heures à 17 h 30, au Grand amphi de l’école ISIS, se débattra la question de l’« Intelligence de marché – e-santé : La e-santé à la conquête des investisseurs » autour de la table ronde animée par Sébastien Giraudier, Développement manager, Voisin Consulting Life Sciences.

Le financement de l’innovation est un passage obligatoire pour franchir certaines barrières technologiques ou bien accélérer l’accès au marché. Le secteur de la e-santé n’échappe pas à cette règle. Pour la première fois lors de l’Université d’été de la e-santé, une sélection d’entreprises issues des finalistes des Trophées de la e-santé pitcheront devant un panel d’investisseurs, en vue d’une future levée de fonds, dont Julien Larfouilloux , Responsable Programmes e-santé et IOT chez Groupe VYV.

– Harmonie Mutuelle est membre du Jury des Trophées de la e-santé, et parrain du Prix Coup de Cœur qui sera remis le mercredi 4 juillet à partir de 18 h 00 par Valérie Sahuc, Responsable Marketing et Innovation chez Harmonie Mutuelle

Harmonie Mutuelle, partenaire d’événements e-santé en Occitanie

Harmonie Mutuelle est convaincue de l’impact positif des Technologies de l’Information et de la Communication dans la vie quotidienne et notamment pour favoriser l’accès aux soins et l’accompagnement personnalisé. C’est pourquoi elle s’est engagée à innover au bénéfice de ses adhérents, l’humain restant au centre de tous les projets. Harmonie Mutuelle poursuit ses efforts pour rendre la santé connectée accessible au plus grand nombre et réaffirme son utilité sociale, sociétale et d’acteur majeur dans le domaine de la santé 3.0.

« Harmonie Mutuelle est résolument ancrée dans son temps. Pour nous, le Numérique est un moyen qui doit être associé à l’humain. À ce titre, Harmonie Mutuelle est partenaire de plusieurs projets phares tels que l’Université d’été de la E-Santé et la Mêlée Numérique. Nous mettons à disposition de nos adhérents de nombreux outils Web afin de simplifier la gestion de leur contrat au quotidien et gagner en réactivité, ou leur permettre d’améliorer leur santé grâce à Betterise, une application de prévention personnalisée. Nous déployons également des services innovants pour les acteurs de santé qui œuvrent en faveur de l’autonomie des personnes, dans le domaine de la silver économie. » Stéphane Kergourlay, Directeur de Région Sud-Ouest Harmonie Mutuelle

Harmonie Mutuelle, poursuit son engagement auprès des startups

Être une mutuelle utile, c’est être une mutuelle de son temps : Harmonie Mutuelle a noué un partenariat avec le SNITEM, 1re organisation professionnelle représentant l’industrie du secteur des dispositifs médicaux et des TIC, afin de s’adapter aux nouveaux enjeux de société, notamment ceux de la transformation digitale. Harmonie Mutuelle travaille à anticiper et répondre au mieux aux nouveaux besoins concrets des adhérents, des entreprises et prospects.

« Avec le vieillissement de la population et l’augmentation des maladies chroniques, l’innovation au service du maintien en bonne santé et de la qualité de vie a une valeur inestimable pour l’équilibre économique et sociétal du pays. La prévention et l’accompagnement sont indéniablement deux pistes à exploiter en profondeur sur lesquelles l’innovation a toute sa place. C’est pourquoi nous sommes ravis de contribuer à cette réflexion d’avenir. », affirme Stéphane Kergourlay.

L’open innovation déjà bien implantée sur le territoire

Pour mieux comprendre les enjeux et pour apporter des solutions novatrices à ses adhérents, Harmonie Mutuelle a donc fait le choix de s’appuyer sur l’open innovation. La 1re mutuelle santé de France a développé ces dernières années un ancrage territorial sur ces problématiques.

À Toulouse avec la Mêlée, Harmonie Mutuelle fait partie du conseil d’administration de l’Association, qui contribue depuis 18 ans déjà au développement du numérique par les usages en Occitanie. Harmonie Mutuelle participe activement à l’évènement de la Mêlée Numérique en septembre, et est membre actif des programmes Open Innovation et Change, programmes d’acculturation.

À Nantes par exemple, Harmonie Mutuelle a contribué à la création de la Creative Care Factory, un accélérateur de startups qui héberge dix jeunes pousses issues du champ de la santé, du bien-être et du mieux vivre. La mutuelle souhaite ainsi contribuer à faire émerger des solutions et services qui pourront répondre aux attentes de ses adhérents.

La région Sud-Est d’Harmonie Mutuelle a également construit un partenariat avec le pôle de compétitivité des technologies du numérique Minalogic. L’objectif est de se placer au cœur de la transformation digitale et ce, dans un écosystème innovant.

Le Groupe VYV investit dans la télémédecine : plateforme MesDocteurs

Le Groupe VYV a effectué une prise de participation majoritaire, à hauteur de 61 %, dans MesDocteurs. Créé en 2015, spécialiste de téléconseil et de téléconsultation médicale, fort d’un réseau de plus de 300 médecins généralistes ou spécialistes, MesDocteurs propose aux particuliers un service de téléconseil médical payant, interactif, disponible 7 j/7, 24 h/24 et un service de téléconsultation médicale, déployé en partenariat avec des porteurs de risques, avec la possibilité de délivrer une ordonnance à distance.

Les solutions développées par MesDocteurs pour les professionnels de santé et le grand public permettent d’enrichir l’offre des mutuelles du Groupe VYV, aussi bien celles concernant l’individuel que celles orientées vers les contrats collectifs. Cette solution sera progressivement généralisée au sein du Groupe VYV, aussi bien par les mutuelles que par les établissements de soins comme les Ehpad et les cliniques du groupe.

Concrètement, la télémédecine s’affirme comme un enjeu structurant de notre système de santé. Elle doit permettre tout à la fois de lutter contre la désertification médicale et de favoriser l’accès à la santé pour tous. Objectif affiché pour 2020 par le Groupe VYV : 2 millions de téléconsultations. Soit 10 fois plus qu’en 2015 pour l’ensemble de la France.

La Coopérative Fromagère de Thérondels poursuit sa croissance

L’Assemblée Générale mixte de la Coopérative Fromagère de Thérondels s’est tenue le mardi 12 juin dernier à Thérondels, rassemblant producteurs, partenaires et élus.

À cette occasion, Raymond CAYZAC, le président, a présenté le bilan de l’année écoulée.

Un exercice qui maintient le cap

« La stratégie que nous devons mettre en place doit tenir compte :

– de la valorisation de nos produits identitaires,
– des projets d’investissements nécessaires pour adapter les outils afin de gagner en productivité et répondre au marché, réduire la pénibilité et optimiser la valorisation des volumes de lait produit.

Être adhérent à la coopérative de Thérondels, c’est non seulement revendiquer une histoire, une authenticité, une qualité de produits finis, mais c’est aussi et surtout revendiquer un concept, un savoir-faire exclusif qui a des retombées favorables sur l’économie et la vitalité de notre territoire.

Notre filière, tout en respectant le savoir-faire, sait se moderniser. En effet, en 2017, 3 réalisations importantes ont vu le jour : un séchage en grange au GAEC Madaule, une étable entravée moderne au GAEC de la Renaissance et un robot de traite mobile au GAEC de Conroc. C’est avec un regard lucide mais confiant que nous devons et allons tout mettre en œuvre pour assurer l’avenir de nos exploitations et de notre entreprise. » Raymond CAYZAC, Président de la Coopérative de Thérondels.

Chiffres 2017

• Le chiffre d’affaires global est en nette progression, +10,7 % par rapport à 2016 avec une augmentation des volumes de +14,5 %.
• Le prix du litre de lait progresse à 442 € les 1 000 litres contre 433 € en 2016, alors que la tendance au niveau national a été défavorable pour les producteurs laitiers.
4 653 593 de litres de lait ont été collectés contre 4 492 023 litres en 2016.
4 804 490 litres de lait en 2017, dont 150 897 de litres achetés à Jeune Montagne, ont été transformés par nos ateliers principalement du Cantal AOP au lait cru, de la Tome fraîche et du fromage de Thérondels.
59 000 euros ont été investis en 2017

Le cahier des charges du Cantal AOP valorisant

La valorisation des produits de la Coopérative Fromagère de Thérondels ne serait pas possible sans la qualité connue et reconnue du lait livré par nos producteurs, fruit d’un cahier des charges Cantal AOP et un règlement intérieur exigeant.

Il n’est pas inutile de rappeler ses principaux fondements :
– Une production maximale autorisée de 6 000 litres par hectare, garant de l’adéquation entre le besoin fromager, le respect de l’animal et le lien du produit final avec son territoire.
– Une alimentation à base d’herbe l’été et de foin l’hiver, avec 120 jours de pâturage minimum, permettant une fabrication au lait cru et entier valorisant la flore du Carladez.

Si ce cahier des charges demande des efforts au quotidien sur les exploitations, il permet de répondre à plusieurs objectifs essentiels, plus que jamais d’actualité :
– Une valorisation du lait fondée sur la qualité du produit,
– Un lien étroit entre le produit et son territoire,
– Un partage de la valeur ajoutée entre tous les acteurs de la filière,
– La prise en compte des attentes de la société actuelle, à savoir une agriculture responsable préservant la biodiversité du territoire, et le bien-être animal.

Le PNR de l’Aubrac, un allié de poids

Le territoire de l’Aubrac vient d’être labellisé et bénéficie du statut de Parc Naturel Régional, un atout pour la filière, de par l’appui qu’il peut apporter aux signes officiels de qualité.

Le PNR Aubrac a notamment comme mission de consolider et soutenir la notoriété du territoire Aubrac et donc des produits issus de son agriculture. De par les valeurs portées par notre coopérative, en totale adéquation avec celles défendues par le Parc, notre partenariat est évident et va par conséquent être amené à se renforcer.

Nous ne pouvons que nous féliciter de l’aboutissement de ce projet d’envergure et remercier les hommes et femmes qui ont œuvré, sans relâche pour faire connaître et reconnaître l’identité propre de notre Massif.

Harmonie Mutuelle, partenaire de l’Ariégeoise Cyclosportive samedi 30 juin à Tarascon sur Ariège

Harmonie Mutuelle est partenaire de la 24ème édition de la course Ariégeoise Cyclosportive qui se déroulera le samedi 30 juin prochain. Les 5 000 sportifs attendus franchiront les vallées vertes et cols mythiques des Pyrénées.

Au programme de la journée : 6 parcours seront proposés selon le niveau de chacun, avec notamment une version Ariégeoise XXL pour les plus aguerris : de 73 à 158 km. La 1re mutuelle santé de France présentera également une équipe composée de délégués ariégeois et de salariés d’Harmonie Mutuelle.

Un stand Harmonie Mutuelle proposera un atelier dédié à la diététique du sportif, axé sur l’alimentation pendant l’effort. Une diététicienne accueillera les participants et spectateurs sur le Village Partenaires, le samedi 30 juin de 10 h 00 à 18 h 00.

À cette occasion, les visiteurs pourront participer à une animation ludique « smoothie-cycle » : grâce à un blender monté sur dynamo, les participants pourront faire leur propre jus de fruits en pédalant.

Harmonie Mutuelle, partenaire du sport et de la santé

Fidèle à sa vocation mutualiste, Harmonie Mutuelle est partenaire de l’Ariégeoise et participe ainsi à la promotion du sport, facteur clé d’une bonne santé. À cette occasion, Harmonie Mutuelle sera présente au sein du Village Partenaires le samedi 30 juin, de 10 h 00 à 18 h 00. La première mutuelle santé de France organisera des animations prévention, gratuites et ouvertes à tous les visiteurs, autour de la diététique du sportif. Une diététicienne partagera ses conseils pour bien s’alimenter durant l’effort, que l’on soit un coureur chevronné ou un sportif du dimanche.

« Nous sommes ravis de soutenir l’Ariégeoise, qui incarne le sens du respect, de la solidarité et de l’engagement. En s’associant à cet événement qui véhicule aussi un comportement favorable à la santé, Harmonie Mutuelle poursuit son engagement dans le sport. Reconnue mondialement, cette manifestation mobilisera plus de 5 000 amoureux du cyclosport et des paysages pyrénéens autour d’un défi commun : le goût de l’effort et le dépassement de soi par le sport. Nos collaborateurs sont donc prêts à mouiller le maillot et à partager ces valeurs universelles. Cette 24e édition s’annonce résolument conviviale ! » Stéphane Kergourlay, Directeur Régional SudOuest d’Harmonie Mutuelle

Impliquée au plus près de la vie de ses adhérents, Harmonie Mutuelle s’engage pour préserver et prévenir la santé de tous, en soutenant de nombreux événements sportifs en Occitanie : cyclisme, course à pied, triathlon, gymnastique, rugby, basket, football, et aussi handisport.

L’Aquarius et des hommes à la mer

Voici la tribune de Maître François Cantier, Avocat, et Président d’Honneur d’Avocats sans Frontieres France ; et Béatrice Fleuris, Avocate, et Membre du groupe « migrants » d’Avocats sans Frontieres France :

Nous sommes chaque jour fascinés par les progrès de l’humanité; ceux des sciences et des techniques qui nous permettent d’aller plus vite, plus loin, de vivre plus longtemps, de mieux comprendre et maîtriser le monde qui nous entoure.
Depuis la nuit des temps les hommes ont navigué et connu les dangers de la mer et sa cruauté lorsqu’elle s’empare d’eux; et compris la nécessité de secourir ceux qui étaient en passe de lui succomber.
L’Eglise Catholique, par une bulle du Pape Pie V, en 1586, posa le principe de l’obligation du sauvetage pour les marins.
Celle-ci est devenue un principe du droit maritime, d’abord coutumier puis inscrit dans des traités maritimes internationaux, depuis les Conventions de Bruxelles dès 1910.
Comment un tel précepte, aussi fondamental, aussi humainement naturel, aussi simple à comprendre et à mettre en œuvre, peut il être rejeté aujourd’hui?
De surcroît par un pays démocratique, l’Italie, situé dans un ensemble démocratique, l’Europe, basés sur le respect des Droits Fondamentaux et l’état de droit?
Comment peut il rejeter d’un geste cette obligation venue du fonds des âges et de l’humanité.

Tout est-il désormais possible lorsqu’il s’agit de conquérir le pouvoir ou de s’y maintenir? Même de prendre des décisions qui risquent de provoquer la mort de centaines de personnes?
Une telle rupture avec les valeurs qui fondent l’Europe doit susciter, au delà de l’indignation, des réponses à la hauteur de l’offense et des réels dangers de déshumanisation de nos sociétés; elles doivent montrer la détermination sans faille des démocrates et des humanistes à résister à ces attaques qui sont aussi dangereuses à terme que la menace du fanatisme islamiste parce qu’elles sapent les fondements éthiques de nos sociétés.
Au fil du temps notre continent et son Union Européenne sont devenus le seul espace sûr pour la Démocratie et les Droits Fondamentaux et tous ceux dans le monde qui y sont attachés; ses citoyens doivent se dresser contre cette régression qui va les renvoyer aux heures les plus sombres de notre Histoire; celle où les idéologies mortifères l’ont envahie au nom de la race, de la nation ou de la classe; elles avaient un point commun, la négation des valeurs humanistes avec comme conséquence les holocaustes et à la guerre.

Quelle riposte mener?

Avec Avocats sans Frontières France nous pensons évidemment en premier lieu à une riposte juridique puisque la décision italienne, ainsi que l’absence d’assistance portée au navire jusqu’à ce que l’ Espagne se propose comme lieu d’accueil sûr, a été prise en violation de plusieurs textes internationaux signés et ratifiés par l’Italie: la Convention de Genève sur la Haute mer du 29 avril 1958, celle de Montego Bay du 10 décembre 1982, la Convention SOLAS du 1er novembre 1974, la Convention SAR du 27 avril 1979 ainsi que, bien évidemment, la Convention européenne des Droits de l’Homme et la Convention relative au statut des réfugiés:

-en engageant des procédures d’urgence devant la Justice Italienne afin de demander la suspension d’une telle décision.

-en saisissant la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour solliciter la condamnation de l’Etat Italien a s’abstenir de toute mesure pouvant porter atteinte à la vie.

-en incitant les Etats, notamment Européens à traduire cette décision devant les juridictions internationales désignées par la Convention de Montego Bay.

Ces dernières semaines se dessine entre plusieurs Etats dont l’Italie et l’Autriche la création d’un « axe des volontaires » pour résoudre la question des migrations.

Avec Avocats sans Frontières France, ici aux côtés de SOS Méditerranée et des migrants de l’Aquarius, nous proposons la mise en place d’un « axe de la fraternité » afin que le réflexe de l’humanité prévale en toutes circonstances et que seule le respect de la dignité et de la vie de ces personnes dicte nos décisions.

L’exercice 2017 positif pour Jeune Montagne

Le mardi 5 juin dernier se tenait l’Assemblée Générale mixte de Jeune Montagne, rassemblant producteurs, partenaires et élus à St Chély d’Aubrac.

L’occasion pour son président, Gilbert Cestrières, de présenter l’exercice de l’an passé.

Une croissance maîtrisée

« La Coopérative Jeune Montagne a toujours eu comme objectif de favoriser la production laitière sur le plateau de l’Aubrac. La maîtrise de notre production est indispensable pour maintenir la solidité de notre structure et pérenniser notre entreprise. Tout comme la pérennité de nos exploitations, demain encore plus qu’hier, sera conditionnée à une solide valorisation de notre lait via des produits à forte valeur ajoutée que doivent être le Laguiole AOP, la Tome fraîche de l’Aubrac, ou encore l’Aligot de l’Aubrac, pour ne citer que les principaux.

Encore une fois, au regard de la valorisation de notre lait, nous ne pouvons que confirmer, comme le disait M. VALADIER que notre cahier des charges est bien un cahier de ressources. Notre Coopérative doit se mettre en avant et faire reconnaitre la qualité de ses produits et les valeurs qu’ils portent. Enfin, nous devons impliquer nos consommateurs pour qu’ils soient réellement acteurs de notre filière équitable et qu’ils deviennent des consommateurs militants. » Gilbert Cestrières, Président de Jeune Montagne

Chiffres 2017

• Le chiffre d’affaires 2017 est en légère progression, de +1% par rapport à 2016, avec une augmentation des volumes de 2%.
• Le prix du litre de lait se maintient à 536 € les 1 000 litres alors que la tendance au niveau national a été défavorable pour les producteurs laitiers.
15 739 000 de litres de lait ont été collectés contre 16 104 000 litres en 2016. La collecte a en effet connu une baisse surtout marquée début 2017, essentiellement due à la mauvaise qualité des fourrages récoltés en 2016.
Un peu plus de 14 millions de litres ont été transformés en tome fraîche de l’Aubrac, en Laguiole AOP et en Aligot de l’Aubrac.
1 M€ d’investissement pour financer, en majeure partie, de nouveaux aménagements sur l’atelier « Plats préparés » qui vont permettre de faciliter les conditions de travail et de désengorger l’atelier.

Le cahier des charges du Laguiole AOP valorisant

« La valorisation de nos produits ne serait pas possible sans la qualité connue et reconnue du lait livré par nos producteurs, fruit d’un cahier des charges Laguiole AOP exigeant. Car c’est non seulement revendiquer une histoire, une authenticité, une qualité de produits finis, mais c’est aussi et surtout revendiquer un concept, un savoir-faire exclusif qui a des retombées favorables sur l’économie et la vitalité de notre territoire. »

Ses principaux fondements :

– 2 races de vaches rustiques, se caractérisant par leur aptitude fromagère, et particulièrement bien adaptée à notre territoire : l’Aubrac et la Simmental.
– Une production maximale autorisée de 6 000 litres en moyenne sur le troupeau, garant de l’adéquation entre le besoin fromager, le respect de l’animal et le lien du produit final avec son territoire.
– L’alimentation à base d’herbe l’été et de foin l’hiver, avec 120 jours de pâturage minimum, permettant une fabrication au lait cru et entier valorisant la flore de l’Aubrac.

Si ce cahier des charges demande des efforts au quotidien des exploitations, il permet de répondre à plusieurs objectifs essentiels, plus que jamais d’actualité :

– Une valorisation du lait fondée sur la qualité du produit.
– Un lien étroit entre le produit et son territoire.
– Un partage de la valeur ajoutée entre tous les acteurs de la filière.
– La prise en compte des attentes de la société actuelle, à savoir une agriculture responsable préservant la biodiversité du territoire, et le bien-être animal.
– Un rôle social primordial : 300 familles vivent grâce à la production laitière sur l’Aubrac.

Le PNR de l’Aubrac, un allié de poids pour la filière Laguiole AOP Le territoire de l’Aubrac vient d’être labellisé et bénéficie du statut de Parc Naturel Régional, un atout pour la filière, de par l’appui qu’il peut apporter aux signes officiels de qualité.

Le PNR Aubrac a notamment comme mission de consolider et soutenir la notoriété du territoire Aubrac et donc des produits issus de son agriculture. De par les valeurs portées par notre coopérative, en totale adéquation avec celles défendues par le Parc, notre partenariat est évident et va, par conséquent, être amené à se renforcer.

Nous ne pouvons que nous féliciter de l’aboutissement de ce projet d’envergure et remercier les hommes et femmes qui ont œuvré, sans relâche pour faire connaître et reconnaître l’identité propre de notre Massif ; parmi eux, M. André VALADIER, notre président fondateur, à qui nous devons d’être là aujourd’hui.

Médiatiquement SCOP – Ancré en Occitanie, Sans Transition ! pousse à la réflexion

Saviez-vous que le 3 mai dernier c’était la Journée mondiale de la liberté de la presse ? Une bonne occasion pour nous de mettre à l’honneur les titres que l’on parcourt dans le métro ou en prenant son café le matin, fait défiler sur sa tablette, partage sur les réseaux sociaux, écoute en podcast ou regarde en replay… Actu, culture, solutions, ancrés dans nos territoires, Clutch, Boudu, Le Journal Toulousain et Sans Transition ! en Occitanie nous ouvrent des fenêtres sur le monde et nous démontrent qu’il n’y a pas que des trains qui arrivent en retard !

Avec pour thème cette année « Médias, justice et état de droit : les contrepoids du pouvoir », la 25ème édition a porté sur les questions des médias et de la transparence du processus politique, de l’indépendance du système judiciaire et de ses connaissances en matière de médias, et de la responsabilité des institutions de l’État vis-à-vis du public. En effet, les objectifs de développement durable (ODD) reconnaissent l’importance de l’accès du public à l’information. « Je demande aux gouvernements de faire davantage pour que la liberté de la presse soit respectée et les journalistes protégés. En soutenant la liberté de la presse, nous défendons notre droit à la vérité. » António Guterres, Secrétaire général de l’ONU.

On aime : Alternatives Économiques a été élu en mars dernier meilleur magazine de l’année 2018, avec des ventes qui ont progressé en 2017 de plus de 15 %.  La Scop l’emporte face à Paris Match, Le Point et Télérama à l’occasion des Prix Relay des magazines de l’année organisés par le Syndicat des Éditeurs de la Presse Magazine (SEPM) en partenariat avec Relay.

Ancré en Occitanie, Sans Transition ! pousse à la réflexion

Éthique, participatif et territorial, Sans Transition ! en Occitanie fêtera cet été ses 2 ans. Édité par une coopérative, ce bimestriel est conçu, imprimé, mis en page et diffusé en toute cohérence. Il se veut porteur d’espoir et de changement grâce à la mise en lumière d’exemples concrets pour participer – chacun à son niveau – à la transition sur les territoires. Il prône l’engagement citoyen dans la cité : ESS, écologie, citoyenneté, écoconstruction, alimentation biologique… et entend aussi apporter des réponses fiables à ceux qui souhaitent en savoir plus sur le fonctionnement de notre société.

« Nous avons pensé notre revue comme un magazine politique, qui prône l’engagement collectif et les alternatives citoyennes. À La Maison des Possibles – la Scop qui édite Sans Transition ! -, nous traduisons notre engagement par une démarche cohérente : nous sommes constitués en coopérative, imprimons en local à Montpellier, Enercoop fournit notre électricité, nos banques, mutuelles et assurances sont aussi des coopératives. » explique Julien Dezécot, directeur de publication.

La revue entend notamment :
> Répondre au besoin d’information fiable du grand public sur des exemples concrets d’initiatives en faveur de la Transition, c’est-à-dire d’un changement de société,
> Répondre au besoin des acteurs (entreprises, collectivités et associations) en communication sur leurs actions et mises en réseau,
> Répondre aux attentes des citoyens en matière d’expression libre et médiatisée sur leurs sentiments et solutions pour une société plus juste et humaine.

Sans Transition ! propose donc des enquêtes et dossiers de fond, des reportages vivants sur des entreprises ou des organisations qui agissent concrètement sur le territoire et des initiatives remarquables pour découvrir la transition en marche. La rédaction souhaite aussi mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel via des débats et des entretiens avec des acteurs locaux.

Toute l’équipe de La Maison des Possibles est attachée aux valeurs humanistes, écologistes et progressistes qu’elle défend dans ses médias. « Nous appliquons ce que nous prônons ! L’engagement et la RSE font partie de notre ADN. Nous travaillons sur les territoires : nous avons une équipe de rédacteurs locaux et des partenariats avec les médias locaux (radios et TV) sur chaque territoire. Sans Transition ! ne répond à aucun autre courant que celui de l’indépendance de la presse et de la liberté de penser. Notre rédaction n’est soumise à aucune pression politique ou économique extérieure. Et en tant que journalistes, nous essayons – autant que possible – de faire se rencontrer et se confronter les idées, plutôt que de les affirmer. À chacun d’y voir sa vérité. ».

Après la Bretagne en 2008, la Provence en 2012 et l’Occitanie en 2016, Sans Transition ! débarque ce printemps en région Auvergne-Rhône-Alpes ! Une nouvelle édition lancée à l’occasion de la Semaine du développement durable à Lyon, le jeudi 31 mai dernier en présence de François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, association emblématique de la lutte contre la présence des pesticides dans l’environnement, avec le soutien de l’Union régionale des Scop Aura et de la Fédération régionale des Scop du BTP Aura.

SANS TRANSITION MAGAZINE
Site web

> On soutient : Sans Transtion ! mène une campagne de crowdfunding sur Ulule jusqu’au 30 juin prochain.

Innov’Action 2018 – 1 agriculteur du Tarn-et-Garonne ouvre les portes de son exploitation le 4 juillet à Albefeuille-Lagarde

La Chambre d’agriculture du Tarn-et-Garonne organise 1 journée Innov’Action en 2018 qui aura lieu mercredi 4 juillet à 14h au GAEC de Nivelle à ALBEFEUILLE – LAGARDE.

Le concept : donner la parole aux agriculteurs pour présenter leurs pratiques innovantes autour de la triple performance économique, sociale et environnementale, à d’autres agriculteurs, directement sur leur exploitation, afin de favoriser le transfert de pratiques et de connaissances.

Les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire sont le pilier de l’économie de la nouvelle Région, devant l’aéronautique et le tourisme. Pour autant, ces secteurs font face aujourd’hui à d’importantes crises – économiques, sociales, sanitaires et environnementales. Le défi pour les agriculteurs est de concilier des entreprises agricoles compétitives et des systèmes de production à faible impact sur l’environnement et ainsi pérenniser leurs exploitations. Pour y arriver, l’innovation est primordiale.

Innov’Action : 1 fermes tarn-et-garonnaise source d’innovation

Mercredi 4 Juillet à 14h : GAEC de Nivelle à ALBEFEUILLE – LAGARDE, qui est une société familiale. D’abord associé avec ses parents entre 1988 et 1998, Yannick FRAISSINET et ses deux filles, Marine et Arielle, sont aujourd’hui gérants d’une exploitation de près de 90 ha spécialisée dans la production de pommes. L’exploitation se compose de 58 ha de vergers de pommiers répartis entre 10 variétés, de 2 ha de pruniers et d’une vingtaine d’hectares de céréales.

Le parcellaire est divisé en trois secteurs. Les vergers sont regroupés autour du siège de l’exploitation, en zone de plaine sur des sols d’alluvions et de boulbènes. Pour la commercialisation des fruits, l’exploitation est équipée de sa propre station de conditionnement et est adhérente de l’OP Adalia et de Bluewhale. La production annuelle est de 3 000 tonnes en moyenne.

Membre du GIEE Arbonovateur depuis sa création en 2015, l’exploitation a également intégré le groupe DEPHY arboriculture en 2016. Les objectifs sont de créer du lien au sein des réseaux et de partager les techniques mises en place sur l’exploitation, notamment sur la réduction de l’IFT et l’optimisation des apports en intrants.

« Sur l’exploitation nous avons toujours eu la volonté de travailler avec des techniques économes en intrants. L’exploitation s’est engagée très tôt vers des méthodes permettant de limiter le recours aux produits phytosanitaires. La confusion sexuelle sur pêcher a été mise en place dès la fin des années 80.

Concernant l’irrigation, la combinaison des équipements station météo, sondes capacitives et dendromètre permet d’être plus performant. Le pilotage du goutte à goutte est difficile en se basant uniquement sur les sondes. Le dendromètre est un bon complément, qui donne une réaction instantanée alors que visuellement l’effet n’est pas décelable. Cela a permis d’adapter la stratégie d’irrigation, c’est le confort hydrique de l’arbre qui est piloté et non celui du sol.

Dans le cadre de la fertilisation un travail sur l’azote est mené dans le GIEE depuis cette année. Actuellement les apports au verger reposent sur une gestion un peu à l’aveugle, au ressenti. Il faut pouvoir aller plus loin dans le pilotage car l’excès d’azote est aussi néfaste que le manque. »

INNOV’ACTION : l’innovation par les agriculteurs, pour les agriculteurs

Avec les journées Innov’Action, les Chambres d’agriculture d’Occitanie démontrent leur capacité à initier et à accompagner des projets innovants grâce à leurs conseillers techniques présents sur le terrain. Si l’innovation est souvent issue de la recherche fondamentale et appliquée, elle existe aussi dans les exploitations, initiée par des agriculteurs « pionniers », qui expérimentent et innovent de manière individuelle ou via des groupes de progrès.

Pour les agriculteurs, Innov’Action est une opportunité d’échanger entre pairs et de faire connaître les pratiques novatrices qui répondent aux impasses techniques et agronomiques, mais aussi au besoin de meilleure valorisation des productions agricoles dans un contexte d’aléas économiques accrus qui met à mal la viabilité et la vitalité des exploitations. Innover est source d’emplois et de valeur ajoutée pour les territoires ruraux.

« L’agriculture et l’agroalimentaire constituent les piliers économiques de la région Occitanie. Face aux crises actuelles que traverse la production agricole, il est nécessaire d’y répondre par des mesures économiques d’urgence, indispensables au maintien du tissu rural, mais aussi plus durablement par l’innovation dans les exploitations agricoles. Tout en s’adaptant à des contextes toujours plus fluctuants, il faut également continuer de répondre aux besoins de nos concitoyens : une alimentation saine et de qualité, mais aussi un espace rural accueillant et des ressources préservées.

C’est dans cet objectif que les Chambres d’agriculture de la région Occitanie vous invitent à venir découvrir les techniques et pratiques développées et mises en œuvre par des agriculteurs « pionniers », dans leurs fermes. En améliorant les performances – économique, sociale, environnementale – de leurs exploitations agricoles, ils offrent des solutions afin que le monde agricole réponde aux grands défis auxquels il est confronté. »
Denis Carretier, Président de la Chambre régionale d’agriculture d’Occitanie

Dans chaque exploitation participant à Innov’Action, le visiteur trouvera :

– des innovations réalistes et faisables portées par des agriculteurs,
– des présentations et démonstrations faites par les agriculteurs eux-mêmes,
– une évaluation des innovations à travers l’expertise des techniciens de la Chambre d’agriculture : une fiche témoignage sera disponible sur chaque site et des données chiffrées concernant l’atelier seront présentées.

Retrouvez tous les détails des portes-ouvertes Innov’Action 2018 en Occitanie sur : http://www.innovaction-agriculture.fr/occitanie/

Vidéos des éditions précédentes : http://www.occitanie.chambre-agriculture.fr/videos/toutes-nos-videos/

Médiatiquement SCOP – Les solutions du Journal Toulousain

Saviez-vous que le 3 mai dernier c’était la Journée mondiale de la liberté de la presse ? Une bonne occasion pour nous de mettre à l’honneur les titres que l’on parcourt dans le métro ou en prenant son café le matin, fait défiler sur sa tablette, partage sur les réseaux sociaux, écoute en podcast ou regarde en replay… Actu, culture, solutions, ancrés dans nos territoires, Clutch, Boudu, Le Journal Toulousain et Sans Transition ! en Occitanie nous ouvrent des fenêtres sur le monde et nous démontrent qu’il n’y a pas que des trains qui arrivent en retard !

Avec pour thème cette année « Médias, justice et état de droit : les contrepoids du pouvoir », la 25ème édition a porté sur les questions des médias et de la transparence du processus politique, de l’indépendance du système judiciaire et de ses connaissances en matière de médias, et de la responsabilité des institutions de l’État vis-à-vis du public. En effet, les objectifs de développement durable (ODD) reconnaissent l’importance de l’accès du public à l’information. « Je demande aux gouvernements de faire davantage pour que la liberté de la presse soit respectée et les journalistes protégés. En soutenant la liberté de la presse, nous défendons notre droit à la vérité. » António Guterres, Secrétaire général de l’ONU.

On aime : Alternatives Économiques a été élu en mars dernier meilleur magazine de l’année 2018, avec des ventes qui ont progressé en 2017 de plus de 15 %.  La Scop l’emporte face à Paris Match, Le Point et Télérama à l’occasion des Prix Relay des magazines de l’année organisés par le Syndicat des Éditeurs de la Presse Magazine (SEPM) en partenariat avec Relay.

Les solutions du Journal Toulousain

Quatre ans après sa reprise en Scop, le Journal Toulousain, ou « JT » pour les intimes, fait la part belle aux initiatives, et met en avant les solutions de citoyens, associations, institutions ou entreprises pour résoudre les problématiques de notre société actuelle, améliorer la vie quotidienne, la qualité de vie au travail…  Une autre façon de construire l’information pour l’hebdomadaire qui concentre sa ligne éditoriale autour d’infos constructives portant à la fois sur le sociétal, le social, et l’environnemental.

« Sur les étalages des kiosques, dans notre boîte mail, sur Internet : les mauvaises nouvelles s’enchaînent. Face à ce déferlement d’informations angoissantes, le lecteur se sent parfois impuissant. L’équipe du JT a donc décidé de lancer un média de solutions. Un projet ambitieux : c’est le premier hebdo à proposer cette nouvelle façon de traiter l’information. » explique la rédaction sur son site web.

Installée dans les locaux du Lab’Oïkos, à Toulouse, l’équipe du JT est polyvalente. Elle est composée de 4 journalistes, dont un rédacteur en chef, pour rédiger un contenu unique. Une commerciale développe la diffusion du journal et sa notoriété, et un chargé de mission Web s’attèle à mettre en avant le JT sur Internet. Enfin une équipe de pigistes réguliers et pluridisciplinaires apportent chaque semaine leur expertise sur différents sujets.

L’objectif est de mettre en lumière ceux qui, à leur manière, ne se laissent pas gagner par la sinistrose ambiante et se retroussent les manches face aux défis de notre époque. Qu’ils soient jeunes diplômés, sans emploi, élus, citoyens, retraités, ces héros du quotidien dessinent le monde de demain. De quoi s’inspirer et donner des clés pour agir.

Le 12 avril dernier, étaient remis, pour la deuxième année consécutive, les Trophées des Solutions, récompensant les initiatives découvertes tout au long de l’année. Parmi les lauréats, la Scop Symbiosphère s’est distinguée dans la catégorie Solutions environnementales.

LE JOURNAL TOULOUSAIN
Site web

Innov’Action 2018 : 2 agriculteurs « pionniers » ouvrent les portes de leur exploitation les 29 juin et 6 novembre dans les Hautes-Pyrénées

La Chambre d’agriculture des Hautes-Pyrénées organise les journées Innov’Action 2018 qui auront lieu :

– Vendredi 29 Juin à 9h30 : EARL DE GERBET à GUIZERIX
– Mardi 6 Novembre à 9h30 : Lionel DUPONT à CLARAC

Le concept : donner la parole aux agriculteurs pour présenter leurs pratiques innovantes autour de la triple performance économique, sociale et environnementale, à d’autres agriculteurs, directement sur leur exploitation, afin de favoriser le transfert de pratiques et de connaissances.

Les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire sont le pilier de l’économie de la nouvelle Région, devant l’aéronautique et le tourisme. Pour autant, ces secteurs font face aujourd’hui à d’importantes crises – économiques, sociales, sanitaires et environnementales. Le défi pour les agriculteurs est de concilier des entreprises agricoles compétitives et des systèmes de production à faible impact sur l’environnement et ainsi pérenniser leurs exploitations. Pour y arriver, l’innovation est primordiale.

Innov’Action : 2 fermes hautes-pyrénéennes sources d’innovation

Vendredi 29 Juin à 9h30 : EARL DE GERBET à GUIZERIX, où Romain LE BIHAN est installé depuis 2015. Son installation s’est faite avec un dispositif original de portage du foncier qui lui a permis de récupérer 8 ha. Avec une SAU totale de 19 ha, la recherche de valeur ajoutée a été une condition essentielle pour son installation, c’est pourquoi il s’est lancé dans le porc Label Rouge et la production de semences.

« Après avoir obtenu ma licence en Droit et Gestion agricole à Toulouse, j’ai travaillé quelques années en tant que salarié en élevage porcin. J’ai décidé de m’installer en 2015 suite à la vente d’une exploitation agricole sur la commune de Guizerix.

Mes parents n’étant pas à l’âge de la retraite, la solution de m’installer hors cadre familial et en société a été évoquée et finalement retenue. Du fait d’être installé hors cadre, j’ai pu bénéficier du dispositif du portage de foncier sur une surface de 8,3 hectares. L’exploitation que j’ai rachetée possédait déjà 2 bâtiments d’élevage. Dans le premier, j’ai mis en place un atelier d’engraissement de porcs fermiers Label Rouge. Ces derniers sont achetés sur l’exploitation de mon père qui possède un atelier de naissage et en engraisse une partie dans cette même filière depuis maintenant plus de 15 ans.

Pour le second bâtiment, j’avais envisagé un atelier de canards prêts à gaver. Mais, l’arrivée de la grippe aviaire dès 2016 et la mise en place de nouvelles normes qui entrainaient de nouveaux investissements non négligeables, m’ont rapidement fait prendre la décision d’arrêter le projet de cet atelier pour me consacrer à l’atelier porcin. De plus, avec d’autres agriculteurs de la CUMA de Guizerix, nous avons créé une Société En Participation (SEP) afin de gérer un îlot collectif de cultures de semences. Dans l’assolement en commun, chacun a des missions définies afin d’optimiser les chantiers de travail. L’organisation est telle qu’on ne délaisse pas les élevages en particulier quand la période des semis des cultures de printemps arrive. »

Mardi 6 Novembre à 9h30 : Lionel DUPONT à CLARAC – Informations à venir prochainement

INNOV’ACTION : l’innovation par les agriculteurs, pour les agriculteurs

Avec les journées Innov’Action, les Chambres d’agriculture d’Occitanie démontrent leur capacité à initier et à accompagner des projets innovants grâce à leurs conseillers techniques présents sur le terrain. Si l’innovation est souvent issue de la recherche fondamentale et appliquée, elle existe aussi dans les exploitations, initiée par des agriculteurs « pionniers », qui expérimentent et innovent de manière individuelle ou via des groupes de progrès.

Pour les agriculteurs, Innov’Action est une opportunité d’échanger entre pairs et de faire connaître les pratiques novatrices qui répondent aux impasses techniques et agronomiques, mais aussi au besoin de meilleure valorisation des productions agricoles dans un contexte d’aléas économiques accrus qui met à mal la viabilité et la vitalité des exploitations. Innover est source d’emplois et de valeur ajoutée pour les territoires ruraux.

« L’agriculture et l’agroalimentaire constituent les piliers économiques de la région Occitanie. Face aux crises actuelles que traverse la production agricole, il est nécessaire d’y répondre par des mesures économiques d’urgence, indispensables au maintien du tissu rural, mais aussi plus durablement par l’innovation dans les exploitations agricoles. Tout en s’adaptant à des contextes toujours plus fluctuants, il faut également continuer de répondre aux besoins de nos concitoyens : une alimentation saine et de qualité, mais aussi un espace rural accueillant et des ressources préservées.

C’est dans cet objectif que les Chambres d’agriculture de la région Occitanie vous invitent à venir découvrir les techniques et pratiques développées et mises en œuvre par des agriculteurs « pionniers », dans leurs fermes. En améliorant les performances – économique, sociale, environnementale – de leurs exploitations agricoles, ils offrent des solutions afin que le monde agricole réponde aux grands défis auxquels il est confronté. »
Denis Carretier, Président de la Chambre régionale d’agriculture d’Occitanie

Dans chaque exploitation participant à Innov’Action, le visiteur trouvera :

– des innovations réalistes et faisables portées par des agriculteurs,
– des présentations et démonstrations faites par les agriculteurs eux-mêmes,
– une évaluation des innovations à travers l’expertise des techniciens de la Chambre d’agriculture : une fiche témoignage sera disponible sur chaque site et des données chiffrées concernant l’atelier seront présentées.

Retrouvez tous les détails des portes-ouvertes Innov’Action 2018 en Occitanie sur : http://www.innovaction-agriculture.fr/occitanie/

Vidéos des éditions précédentes : http://www.occitanie.chambre-agriculture.fr/videos/toutes-nos-videos/

Gourmandes et Cie (marque le Collectif des gourmandes) se transforme en SCOP

Entreprise de production agroalimentaire, située dans la région toulousaine à Castanet-Tolosan, Gourmandes et Cie (marque le Collectif des gourmandes), évolue en société coopérative. Une nouvelle SCOP de goût 100% authentique !

Une entreprise au service des saveurs

Créée en 2010, la société Gourmandes et Cie est une biscuiterie artisanale, située en Haute-Garonne, spécialisée dans la production agroalimentaire de produits sans conservateur, sans additif et sans huile de palme.

« Nous défendons l’idée que ce que nous mangeons influence ce que nous sommes et le monde dans lequel nous vivons » affirme Laurence Rolland, fondatrice de l’entreprise. Ici, pas de sous-traitance, c’est dans un atelier de
180 m2, que sont imaginées et  fabriquées les recettes avec un savoir-faire artisanal. Tous les jours, ce sont près de
3 300 sachets de produits qui sortent de l’atelier : cookies, macarons, biscuits apéritifs, sablés… et qui sont distribués sous la marque le Collectif des gourmandes, sur l’ensemble du territoire auprès des petites et grandes surfaces, primeurs, magasins de producteurs, etc.

Un nouveau statut pour plus d’équité, de gourmandise et de bienveillance

Luttant contre les diktats et récompensée à plusieurs reprises au niveau national par la grande distribution (Carrefour et Auchan), pour sa démarche d’innovation gourmande, naturelle et joyeuse, Gourmandes et Cie innove à nouveau ; cette fois-ci en matière d’organisation puisqu’elle se transforme en Société Coopérative et Participative (SCOP).

Un changement de statut rendu possible par l’appui de la SCOP Ethiquable, acteur de référence du commerce équitable en France, et l’accompagnement de l’Union Régionale des Scop. Un changement de statut qui a également reçu le soutien financier de diverses structures (Crédit Coopératif, Midi-Pyrénées Actives, Socoden et des banques historiques de la société).

Après retrait des actionnaires historiques et une assemblée générale extraordinaire, organisée le 3 mai dernier, la fondatrice et ses collaborateurs ont franchi le pas pour aller vers une gouvernance plus adaptée.

Ils sont désormais 10 salariés, dont 7 associés avec deux co-gérantes.

« Depuis la création, j’ai toujours souhaité concevoir une société où il fait bon de travailler, où chacun se sent important car la réussite ne se fait pas seule mais grâce aux collaborateurs. Avec la SCOP, tout est clair, les salariés travaillent pour eux avec un statut juridique plus adapté. La priorité, c’est la pérennité de l’activité. » ajoute Laurence Rolland, co-gérante de la SCOP.

Le choix de l’agriculture biologique

Après la fabrication de biscuits sans additifs, l’équipe travaille, depuis deux ans, sur des nouvelles recettes utilisant uniquement des ingrédients issus de l’Agriculture Biologique. L’objectif en termes de développement est de convertir l’intégralité des recettes à la bio d’ici 2020.

Pour 2018, l’entreprise ambitionne un chiffre d’affaires de près de 1 million d’euros. Aujourd’hui, il atteint déjà les +55% (par rapport à 2017), Gourmandes et Cie n’a pas fini de croître et d’innover. Affaire à suivre…