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1000 repas mensuels offerts aux plus démunis : Harmonie Mutuelle soutient l’association Wanted Community Bordeaux

Au titre de ses valeurs de solidarité, Harmonie Mutuelle s’engage auprès des acteurs locaux qui mènent des actions au plus proche des territoires, pour une société plus à l’écoute et plus humaine.

Philosophie partagée par Wanted Community, association née à Bordeaux qui rayonne en France et qui fédère aujourd’hui 166 000 Bordelais dans un groupe d’entraide sur Facebook. Forte de cette communauté très active, l’association a ouvert, il y a 1 an, un lieu où peuvent se réaliser les actions de solidarité, le Wanted Café, situé 2 Rue des Douves à Bordeaux.

Ainsi, si le Wanted Café a dû fermer ses portes le 30 octobre dernier, les
fondateurs ont souhaité que les cuisines restent actives afin de préparer,
avec des membres de la communauté Wanted Bordeaux, des plats à
distribuer à ceux qui en ont besoin (personnes en situation de grande
précarité, isolées ou à la rue) par des associations, maraudes, etc., grâce au
partenariat initié avec Harmonie Mutuelle.

« On est évidemment obligé de fermer pendant les semaines qui viennent
mais la solidarité ne sera pas confinée 5 jours par semaine on va préparer
50 repas chauds qui seront distribués aux personnes dans la rue par des
associations.
Merci aux assos qui vont assurer les distributions : Les gratuits, Graines de solidarité Bordeaux,
Imagine Demain, Les Robins de la Rue et Les Maraudeurs du Cœur
Merci Harmonie Mutuelle de nous accompagner dans nos actions et de rendre ça possible
Et surtout merci à vous cher.e.s Wantedien.ne.s Vous êtes toujours plus nombreu.ses.x à participer à nos actions, vous êtes incroyables ! »

Wanted Community Bordeaux : agir localement pour construire une société plus inclusive et durable avec Harmonie Mutuelle
Au départ du projet Wanted Community, sont créés des espaces digitaux (essentiellement des groupes Facebook d’entraide) pour encourager l’émergence d’initiatives citoyennes solidaires dédiées à la cohésion et résilience sociales.
Le Wanted Café Bordeaux est né quelques temps plus tard. Il s’agit d’un espace de restauration d’un genre nouveau, alliant activité économique et utilité sociale. Ce mélange est rendu possible grâce à l’appui d’une communauté de 166 000 membres à Bordeaux, et par des dispositifs inédits permettant un impact solidaire direct : 2% du chiffre d’affaires sont reversés à des initiatives solidaires locales, financent des plats et cafés suspendus, tablées et cartes de fidélité solidaires, etc.

« Dans notre volonté d’augmenter l’impact de nos actions solidaires locales et concrètes ayant lieu au Wanted Café de Bordeaux, nous souhaitions nous rapprocher d’un partenaire épousant les valeurs de solidarité et d’entraide. Harmonie Mutuelle nous permet de doubler, a minima, et impact en finançant une partie du coût des actions. » expliquent Jérémie Ballarin, Luc
Jaubert et Christian Delachet, les 3 co-fondateurs de Wanted Community Bordeaux

Concrètement, Harmonie Mutuelle permet de financer, jusqu’au 31 décembre 2020, la préparation d’au minimum 50 plats par jour à destination des personnes vulnérables, 5 jours par semaine, soit 250 par semaine, et 1000 par mois de confinement, grâce à l’équipe de
bénévoles mobilisée.

Ce partenariat financier permet donc :
o D’acheter les matières premières,
o D’honorer les charges de fonctionnement du Wanted Café pendant cette période, indispensable à l’utilisation de la cuisine.

« Chez Harmonie Mutuelle, nous œuvrons dans l’intérêt général et avons à cœur de mettre notre influence au service de projets sociétalement utiles comme Wanted Community dont nous partageons les valeurs. Avant le confinement, nous avons pu ainsi financer la préparation de 3 tablées solidaires au mois d’octobre, permettant d’offrir à chaque fois 50 repas aux plus démunis, et nous avons aussi pu contribuer au financement d’associations locales comme Cycles Verts, qui collecte des protections intimes réutilisables pour les distribuer aux femmes en situation précaires, ou encore Nouveaux Cycles qui s’évertue à déconstruire les idées reçues
autour de la sexualité féminine.
» se réjouit Isabelle LHOMME, Responsable Communication Marketing et Prévention Harmonie Mutuelle Région Sud-Ouest

Retour sur les journées Innov’Action 2020 organisées par les Chambres d’agriculture d’Occitanie : 300 participants ont visité 8 fermes innovantes

En dépit du contexte de crise sanitaire, 8 journées Innov’Action ont
pu être organisées par les Chambres d’agriculture de la région
Occitanie avant le reconfinement de fin octobre. Parmi ces journées,
3 d’entre elles ont mis en avant le nouveau concept des
Ambassadeurs Innov’Action lancé cette année.

Avec plus de 300 visiteurs, dont une majorité d’agriculteurs, cette
7ème édition a encore suscité une belle mobilisation dans le respect
des mesures barrières.
Ces rendez-vous ont permis aux agriculteurs de prendre la parole
pour présenter leurs pratiques innovantes à d’autres agriculteurs,
aux professionnels du secteur mais aussi aux décideurs locaux. En
témoignant directement sur leur exploitation, ils favorisent le
partage de bonnes pratiques et de connaissances. Car plus que
jamais, les agriculteurs ont besoin d’innovation pour s’adapter à un tel contexte de crise mondiale. Et ils ont su une fois encore témoigner de cette capacité à s’adapter et à continuer à innover au sein de leurs
exploitations.

Ces innovations contribuent à améliorer la triple performance économique, sociale et environnementale des entreprises agricoles. À titre d’exemple, les témoignages ont porté sur : repenser l’organisation du travail, réduire l’usage des produits phytosanitaires, développer l’agroforesterie, renforcer le lien entre biodiversité et agriculture, optimiser l’eau d’irrigation, développer le numérique dans les exploitations agricoles …

INNOV’ACTION 2020 : essaimer les solutions innovantes chez des agriculteurs
L’agriculture et l’agroalimentaire, piliers économiques, devant
l’aéronautique et le tourisme, en Occitanie, prennent toute leur
importance pour répondre à l’enjeu de souveraineté alimentaire des
territoires, qui se révèle décisif dans la situation de crise sanitaire
actuelle. Dans ce contexte inédit, l’innovation est plus que jamais au
cœur de nos métiers pour assurer la continuité des productions
agricoles, mais également pour poursuivre les transitions engagées.
Grâce aux innovations mises en place, les agriculteurs s’adaptent
quotidiennement pour préserver l’environnement, améliorer leurs
conditions de travail et leur compétitivité. Ils tentent ainsi de
répondre aux grands défis auxquels ils sont confrontés : le
changement climatique, la préservation de l’environnement, la
croissance de la demande alimentaire, et la concurrence des
marchés européens et internationaux.

« L’innovation doit permettre au monde agricole de s’adapter à des contextes toujours plus fluctuants et de répondre aux attentes de nos concitoyens : une alimentation saine et de qualité, mais aussi un
espace rural accueillant et des ressources préservées. C’est dans cet objectif que les Chambres d’agriculture de la région Occitanie vous ont invité une fois de plus à venir découvrir les techniques et pratiques développées et mises en œuvre par des agriculteurs « pionniers », sur leurs fermes. En
améliorant les performances – économique, sociale, environnementale – de leurs exploitations agricoles, ils offrent des solutions afin que le monde agricole réponde aux grands défis auxquels il est confronté.
»
Denis Carretier, Président de la Chambre régionale d’agriculture d’Occitanie

L’usage des produits de protection des cultures par les agriculteurs est légale, raisonnée et nécessaire !

Jeudi 5 novembre dernier, l’agence ATMO Occitanie, par la voix de sa Vice-Présidente Régine Lange, a publié les résultats régionaux de la campagne nationale exploratoire de surveillance des produits phytosanitaires dans l’air, pilotée par l’ANSES*.
Sans replacer ces résultats dans leur contexte – campagne exploratoire – et sans rappeler que les agriculteurs appliquent les produits de protection des plantes, en agriculture conventionnelle et biologique, en toute légalité et souvent en deçà des seuils autorisés, leur reprise médiatique ne pouvait
qu’une fois encore jeter le discrédit sur notre profession.


La Chambre régionale d’agriculture dénonce cette mise en scène et les raccourcis faits en guise de conclusions de cette étude alors même, qu’en tant que membre du Conseil d’Administration d’ATMO,
nous avions demandé que soient mis en avant des éléments explicatifs (pression sanitaire exceptionnelle en 2018 lié aux mauvaises conditions météorologiques tout comme les nombreuses actions entreprises
par la Profession agricole en faveur d’un moindre recours aux produits phytosanitaires). En effet, nous pouvons prouver notre engagement concret dans cette démarche comme en témoignaient encore récemment certaines de nos journées Innov’Action qui mettent en avant les pratiques innovantes dans les exploitations, avec la volonté de communiquer largement sur leurs bons résultats afin de les dupliquer, ou encore le fait que l’Occitanie soit la région française qui totalise le plus d’exploitations agricoles
certifiées Agriculture Biologique.

Alors, face à un déferlement médiatique préjudiciable à notre Profession, nous souhaitons apporter quelques éléments de réponse :

  1. Les agriculteurs utilisent les produits phytosanitaires en respectant une réglementation qui s’enrichit d’année en année, au regard des études et expérimentations abouties, dans l’objectif de protéger les utilisateurs en premier lieu, ainsi que les milieux naturels : zones de non-traitement, interdiction de traitement en cas de vent > 3 Beaufort, retrait des matières actives les plus impactantes. Plus récemment, la protection des riverains de parcelles agricoles a été mise en place avec des distances de
    sécurité, éloignant les zones traitées des limites de propriété et avec les chartes d’engagements des utilisateurs de produits phytopharmaceutiques. Ces chartes, validées par les Préfets, sont aujourd’hui en vigueur dans tous les départements de la région Occitanie.
  2. Cette campagne de mesures nationales coordonnée par l’ANSES est exploratoire. Cela veut donc dire qu’il est prématuré et dangereux de tirer aujourd’hui des conclusions sur le lien entre présence et
    danger. Nous pourrions mettre en avant le fait que les produits sont retrouvés à des quantités infinitésimales (quelques nanogrammes par m3 d’air) quand le dioxyde d’azote (polluant généré par le
    trafic routier) ou les particules fines sont retrouvées à hauteur de plusieurs dizaines de microgrammes par m3 d’air, soit des concentrations mille fois plus élevées. Or, nous ne sommes pas médecins et ne rentrerons pas dans ce débat : laissons la science nous démontrer s’il est plus dangereux pour la santé de vivre en milieu rural ou urbain ! Nous ne remettons pas en cause la dangerosité potentielle des
    produits phytosanitaires, en premier lieu pour les applicateurs. Mais ces travaux doivent nous permettre collectivement d’améliorer les connaissances pour aider les parties prenantes à comprendre
    les phénomènes en jeu. Ce n’est qu’à condition d’approfondir les connaissances et sans viser la création de nouvelles réglementations que la Profession agricole s’associera à de futurs travaux.

3. L’analyse de ces données* montre l’incidence majeure des conditions météorologiques dans le recours aux produits phytopharmaceutiques par les agriculteurs :
• Cela était bien illustré par la différence des mesures observées sur le site viticole de l’Aude entre les campagnes 2018 et 2019 concernant les fongicides :
o Printemps/Eté 2018 très pluvieux (en fréquence notamment) sur le Bassin Languedoc -> Pression mildiou exceptionnellement élevée et continue (attestée par les différents Bulletin de Santé du Végétal émis sur la période) -> un besoin de recourir à l’utilisation des produits de protection des plantes de façon plus importante pour les viticulteurs afin de
sauver leur récolte.
o Printemps/Eté 2019 avec une pluviométrie plus conforme « aux normales » -> Pression mildiou peu élevée -> Faible recours aux produits phytopharmaceutiques par les viticulteurs.
• L’intensité du recours aux herbicides est également liée aux conditions météo : l’hiver doux et humide de fin 2019 a favorisé la pousse des adventices au printemps et a augmenté le nombre de passages de traitement.
• Face à cela, la surveillance sanitaire des cultures et la prévision des risques épidémiologiques par filière et territoire, intégrant les prévisions climatiques, sont indispensables pour aider les agriculteurs à prendre leur décision d’intervention et ne traiter qu’à la condition d’un risque élevé.

  1. Les résultats de cette première campagne de mesure des résidus de produits phytopharmaceutiques dans l’air doit nous encourager à améliorer les connaissances pour mieux comprendre les
    mécanismes en jeu. Toutefois, ils ne doivent pas masquer les évolutions de pratiques en faveur de la protection intégrée des cultures déjà engagées par la Profession Agricole, parmi lesquelles :
    • Un nombre croissant d’exploitations agricoles certifiées Haute Valeur Environnementale en Occitanie et un engagement fort, notamment de la Profession viticole dans cette voie (plus de 90% des caves viticoles de la région engagées dans la démarche de certification). Cette certification
    comprend un engagement important des producteurs en matière de réduction d’usage des produits phytopharmaceutiques.
    • Près de 1000 exploitations agricoles engagées dans une démarche de réduction d’utilisation de produits phytopharmaceutiques en Occitanie au travers des dispositifs DEPHY, Groupes 30.000 du plan Ecophyto, ainsi que des GIEE. Majoritairement accompagnés par les Chambres
    d’agriculture, ces producteurs ont réduit de 15 à 30 % le recours aux produits phytopharmaceutiques.
    • Le matériel de pulvérisation se modernise et les performances des équipements au regard de la réduction de la dérive s’améliorent grandement. Il faut accompagner la modernisation du parc
    matériel des agriculteurs en ce sens. Nous comptons pour cela sur les dispositifs mobilisant du FEADER pilotés par le Conseil Régional, mais aussi sur les dispositifs prévus dans le cadre du Plan de relance.

    L’agriculture et l’agro-alimentaire sont les piliers de l’économie régionale, une importance d’autant plus accrue en cette période de pandémie où de nombreuses initiatives sont mises en place sur les marchés, au sein de drive fermiers ou des plateformes en ligne qui valorisent les circuits courts. Les agriculteurs et agricultrices de la région Occitanie entendent les préoccupations de leurs concitoyens et s’engagent à leur fournir chaque jour une alimentation saine, des produits de qualité tout en leur permettant de vivre dans
    un environnement préservé.

    Denis CARRETIER
    Président de la Chambre Régionale d’agriculture d’Occitanie

Lumière sur le savoir-faire local des coopératives d’Occitanie

À l’approche des fêtes de fin d’année et dans un contexte de crise sanitaire, les commerces mais également les producteurs locaux ont besoin de soutien. Parmi les entreprises locales d’Occitanie, les coopératives sont de plus en plus présentes sur le territoire et s’imposent par leur savoir-faire et la qualité de leurs produits.

Face au confinement, les entreprises ont vu leur activité se réduire et doivent s’adapter au contexte actuel.
Soutenir les coopératives locales c’est aussi agir pour l’économie locale et régionale de manière collective.
En Occitanie, les SCOP (Sociétés Coopératives et Participatives) et les SCIC (Sociétés Coopératives d’Intérêt Collectif) se diversifient par de nombreux secteurs : textile, culture, alimentation et commerces alimentaires… découvrons-les !

ARIÈGE (09)
-Brasserie La Boussole (SCOP) à Taurignan Vieux : Fabrication de bières artisanales, certifiées bio
-Co-Hop (SCOP) à Pailhès : Fabrication de bières artisanales
-Rose & Cacao (Les Lucioles COOP 47) à Montagaillard : Fabrication de chocolat cru, bio, équitable, vegan et à faible indice glycémique.

AVEYRON (12)
-Le Charançon (Biocoop du Cres SCIC) à Creissels : Commerce de détail alimentaire en magasin spécialisé
-La Pimpanelle (SCIC) à Saint-Affrique : Transformation et conservation de châtaignes et de fruits et légumes.

HAUTE GARONNE (31)
-Anacharsis (SCIC) à Toulouse : Édition de livres
-Boudu (Editions 138 SCOP) à Toulouse : Édition de revues périodiques
-Le Journal Toulousain (News Medias 3.1 SCOP) à Toulouse : Édition de revues périodiques
-Clutch Magazine (SCOP) à Toulouse : Édition de revues périodiques
-Une Note de Vin (SCOP) à Nailloux : Caviste indépendant
-Recapé (SCOP) à Revel : Commerce de détail de produits à base de viande (charcuterie du Sud-Ouest)
-Bioasis (SCOP) à Balma : Commerce de détail alimentaire en magasin spécialisé
-Bio Comminges (SCOP) à Estancarbon : Commerce de détail alimentaire en magasin spécialisé
-Biotervie (SCOP) à Auterive : Commerce d’alimentation générale bio
-Grandeur Nature (SCOP) à Toulouse : Commerce de détail alimentaire en magasin spécialisé.

GERS (32)
-Fumaison Occitane (SCIC) à Auch : Créateur de poisson fumé à chaud ou à froid (saumon, esturgeon, truite)
-Ethiquable (SCOP) à Fleurance : Produits gourmands issus du commerce bio et équitable (chocolat, thé, café, jus de fruit…)
-Riguecoop (SCIC) à Riguepeu : Commerce de gros de produits à base de viande (foie gras, pâté de canard…)
-Terra Alter Gascogne (SCIC) à Marciac : Commerce et transformation de fruits et légumes.

LOT (46)
-L’Épicerie Souillagaise (Biocoop de Souillac SCIC) à Souillac : Commerce de détail alimentaire en magasin spécialisé
-La P’tite Bouriane (SCIC) à Gourdon : Commerce de détail alimentaire en magasin spécialisé.

HAUTES-PYRÉNÉES (65)
-L’Odyssée d’Engrain (SCIC) à Montredon-Labessonnié : Pâtes bio artisanales et biologiques aux blés anciens produites en circuits court au pied des Pyrénées.

TARN (81)
-La Maille au Personnel (SCOP) à Montredon-Labessonnié : Fabrication de textiles (masques, pulls, plaids et accessoires pour femmes, hommes et bébés)
-La Berlue (SCOP) à Gaillac : Fabrication de bières artisanales
-Umodis (SCOP) à Castres : Commerce d’alimentation générale bio
-Terra Alter Pays d’Oc (SCOP) à Montans : Commerce et transformation de fruits et légumes.

HARMONIE MUTUELLE RENOUVELLE SES ENGAGEMENTS ET RENFORCE SON PLAN DE SOLIDARITE POUR FAIRE FACE A LA CRISE

Dans un contexte d’incertitudes économiques, Harmonie Mutuelle renforce son Plan de solidarité face au Covid-19 en pérennisant ses aides exceptionnelles et en instaurant de nouvelles mesures de soutien à destination de ses adhérents et entreprises clientes en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie.

HARMONIE MUTUELLE EPAULE LES ENTREPRENEURS ET LES ENTREPRISES, ET CONTRIBUE AINSI A SOUTENIR L’ACTIVITE ECONOMIQUE DU PAYS
Alors que des incertitudes économiques se renforcent avec le reconfinement, Harmonie Mutuelle avance plus que jamais collectif avec ses entreprises clientes pour les aider à passer ce cap difficile. Partenaire solidaire et utile, Harmonie Mutuelle étoffe son Plan de solidarité avec des actions complémentaires, dans la continuité des mesures déjà prises dès le début de la crise en soutien à l’économie française :

  • Aucune hausse des cotisations santé liée à l’inflation médicale ne sera appliquée aux 150 000 adhérents entrepreneurs, particulièrement touchés par la crise. Cette mesure de soutien vient accompagner une population dont 30 à 40% ne disposent pas d’un contrat de prévoyance, avec des conséquences parfois dramatiques. Harmonie Mutuelle
    n’a pas intégré la taxe exceptionnelle Covid-19 dans ses tarifs, mais cette taxe ne permet pas de rétrocéder les économies de 2020 à ses adhérents sous forme de baisse des cotisations envisagée en 2021.
  • Suite à son engagement fort pris en avril dernier, Harmonie Mutuelle a fait bénéficier à 1 600 entreprises clientes* d’un report des cotisations, pour un montant total avoisinant les 23 millions d’euros pour la santé et 45 millions d’euros pour la prévoyance. Ces chiffres confirment le besoin des entrepreneurs et des entreprises fragilisés d’être accompagnés et
    soutenus pour faire face à une trésorerie sous tension.

    Pour répondre aux questions que les chefs d’entreprise se posent, Harmonie Mutuelle renforce dès début novembre sa
    plateforme d’informations COVID 2, via un site internet dédié : information et décryptage des évolutions juridiques liées
    aux mesures sanitaires, application et bon déroulé des protocoles, protection des collaborateurs et un annuaire des interlocuteurs à solliciter en cas de besoin pour les 65 000 entreprises qu’Harmonie Mutuelle protège.

    Convaincue que l’accompagnement des entreprises ne se résume pas à une aide financière, Harmonie Mutuelle propose aussi un accompagnement psychologique pour les soutenir via une cellule d’écoute mise en place en avril dernier. Cet accompagnement a d’ailleurs été choisi par le ministère de l’Économie et des Finances – en s’appuyant sur l’action de l’association APESA (Aide Psychologique aux Entrepreneurs en Souffrance Aigüe) – pour être au cœur du dispositif des
    entreprises les aidant à faire face à la situation économique exceptionnelle. Entre avril et octobre, plus de 580 personnes ont
    ainsi pu bénéficier d’une prise en charge.

    En parallèle, Harmonie Mutuelle a mené une opération de dons pour aider les entreprises** les plus en difficulté, en offrant près de 600 000 masques afin de protéger leurs salariés et les aider à maintenir autant que possible leur activité. Plus de 1 800 entreprises ont bénéficié de ce dispositif démontrant la nécessité d’un accompagnement concret.

    Par ailleurs, le Fonds Harmonie Mutuelle Emplois France a révélé son efficacité dans ce contexte économique et social inédit.
    Ainsi, 142 entreprises en ont déjà bénéficié et plus de 1 300 emplois ont ainsi été créés. Pour mémoire, cette enveloppe d’investissement de 200 millions d’euros vise à accompagner les entreprises cotées et non cotées dans la création et la sauvegarde des emplois.

    Stéphane Kergourlay, Directeur Régional Sud-Ouest d’Harmonie Mutuelle : « Harmonie Mutuelle défend une approche solidaire, responsable et bienveillante à l’écoute des besoins de ses clients en chaque instant, en alliant performance économique, et utilité sociale et écologique. De même qu’elle a su se mobiliser rapidement en soutien de ses entreprises
    clientes fragilisées depuis le début de la crise du Covid-19, elle entend jouer un rôle significatif dans la durée pour l’accès à l’emploi et à une qualité de vie augmentée dans les territoires à travers ce fonds.
    »

    Consciente des difficultés que rencontrent les jeunes pour trouver un employeur dans la période actuelle, Harmonie Mutuelle
    a renforcé sa politique autour de l’alternance en accueillant en septembre dernier plus de 250 jeunes renforçant ainsi sa
    volonté de promouvoir l’insertion professionnelle et l’égalité des chances.

    HARMONIE MUTUELLE PROTEGE ET SOUTIENT SES ADHERENTS DEPUIS LE DEBUT DE LA CRISE
    Dans ces circonstances exceptionnelles, « Avançons collectif », la signature d’Harmonie Mutuelle, prend une tonalité toute
    particulière. La mutuelle qui protège 4,8 millions de personnes redouble d’initiatives pour apporter des solutions aux difficultés économiques ou sociales qu’elles peuvent rencontrer : Pour continuer à faciliter l’accès à une mutuelle et aux soins de qualité au meilleur prix, les adhérents également concernés par la non-répercussion de l’inflation médicale sur les cotisations (équivalent à 2% d’augmentation en moyenne, hors effet d’âge) sont :
    o Les personnels hospitaliers dans le cadre de contrats spécifiques
    o Les TNS
  • Harmonie Mutuelle relance son plan de contacts d’accompagnement grâce à ses élus, représentants de ses adhérents, et ses salariés. La précédente campagne pro-active d’appels téléphoniques de courtoisie vers ses adhérents de plus de 60 ans (qui souffrent le plus d’isolement) avait totalisé 170 000 appels et avait été très appréciée.
  • Avec son service MesDocteurs (une solution du Groupe VYV), Harmonie Mutuelle encourage depuis mars le recours à la téléconsultation. Ce service a été le premier acteur en France à adapter sa plateforme, mis à la disposition de 20 millions de bénéficiaires avec un parcours de téléconsultation spécifique Covid-19. Au quotidien, les demandes de
    téléconsultation ont été multipliées par 6. Au total, ce sont près de 20 000 téléconsultations qui ont été prises en charge depuis mars, dont 75% en médecine générale et 25% avec des médecins spécialistes.
  • Malgré le contexte sanitaire difficile, nos commissions d’action sociale ont continué à se réunir pour examiner les demandes de soutien de nos adhérents. Ainsi 1 200 000€ d’aides ont été accordées entre la fin mars et la fin septembre.
  • La crise sanitaire a mobilisé de nombreux métiers de VYV3*** dans les territoires dans lesquels ils sont implantés : soins, hébergements des personnes âgées, cliniques, crèches. Les 28 000 professionnels de ces structures (13 cliniques et 21 établissements de soins de suite et de réadaptation) ont ainsi pu venir en appui à l’hôpital public et la médecine de ville.
    La mobilisation des équipes pour accompagner les personnes vulnérables comme les Ehpad a également été intensifiée.

    Pour aller plus loin : https://www.harmonie-mutuelle.fr/solidaire

Sacopette élargit sa gamme enfants made in Occitanie avec un petit pantalon et des chaussons « upcyclés »

Depuis 2017, l’univers Sacopette accompagne les tout-petits avec des vêtements spécialement pensés pour eux. En plus de la nouvelle collection Automne-Hiver, une capsule « upcycling » vient compléter la gamme des sacopettes avec 2 nouveaux produits : un « SacoPant », petit pantalon à large taille élastique qui sera l’allié confort de bébé, et des chaussons douillets imaginés pour les 6-9 mois. Une série limitée surcyclée, confectionnée à partir de tissus issus de la coupe des Sacopettes, normalement jetés. Une initiative qui vient corroborer la démarche écoresponsable de la jeune entreprise.

De l’upcycling made in Toulouse
L’idée de l’upcycling est née ces derniers mois au regard de l’actualité :
Les secteurs de la mode et du prêt-à-porter doivent se préoccuper de nos modes de vie et de notre consommation. À mon échelle, j’accorde une grande attention à mes circuits d’approvisionnement et à la valorisation des matières. Car l’industrie de l’habillement estl’une des plus énergivore et polluante. Avec la pandémie, les grandes quantités produites
et non consommées ont été mises en lumière et ont eu raison de certaines grandes marques. En choisissant de revaloriser mes matières non consommées et de réduire mes déchets textiles, j’apporte ma pierre pour le respect de la planète et contre la surconsommation. Ces 2 nouveaux produits, en quantité et en série limitées, permettent aussi d’avoir des modèles presque uniques qu’on ne voit pas partout
.” témoigne Anne-Laure Rami, fondatrice de Sacopette

Des idées cadeaux éthiques et made in Occitanie à offrir pour ces fêtes de fin d’année, disponibles sur la e-boutique https://sacopette.com/ et celle de la Région lancée le 12 novembre dernier https://dansmazone.laregion.fr/
Car les produits Sacopette sont issus d’une production locale et artisanale : tous sont cousus main, et le prix n’en reste pas moins attractif pour autant !
« Je suis maman et je sais qu’habiller des enfants représente un budget ! La Sacopette est un vêtement simple et populaire pensé aussi pour que les parents puissent acheter du Made in France pour leurs enfants sans se ruiner ! »

Le SacoPant, un pantalon à large ceinture extensible pour le
maintien des pitchous !

Parce que la motricité des bébés doit être accompagnée, voici un nouvel
« habit-ami » conçu pour maintenir sans serrer : un pantalon casual à
large taille élastique.
Entièrement extensible, ce pantalon se porte sans gêne et sans entrave
aux premiers « gestes » de bébé. Sa particularité c’est sa large ceinture
en bord-côte très extensible et sans élastique, qui offre un parfait
maintien sans serrer au niveau du ventre. La taille en bord-côte a
l’avantage d’être souple et retournable, et peut donc être réglée selon
le confort du bébé.
Confectionné avec plusieurs tissus sweat labellisés Oeko-tex* et des imprimés colorés au style assuré, ce nouveau pantalon répond à un besoin constaté par les jeunes parents comme nous l’explique Anne-Laure Rami :
« En discutant avec d’autres parents, je me suis rendu compte qu’il était difficile de trouver des bas/pantalons adaptés à la motricité et au besoin de confort des bébés. En fait, on a souvent le choix entre les joggings de couleur unie avec un élastique qui serre au ventre, et les pantalons ajustables qui sont parfois gênants à cause des boutons au niveau de
la taille. J’ai pensé qu’un pantalon souple, extensible, sans élastique mais « looké » répondrait à certaines attentes !
»

Le SacoPant se décline du 3 au 18 mois (modèles, tailles et quantités limités).
Prix de vente conseillé du pantalon : 19 €.

Des chaussons pour bébé
Ces chaussons pour bébé sont la seconde nouveauté produit imaginée
cette fin d’année par Anne-Laure Rami,soucieuse de valoriser au mieux
les matières issues de la coupe des tissus. En effet, les chaussons sont
confectionnés dans de petites pièces, permettant de limiter au
maximum les déchets textiles.
Les chaussons de Sacopette peuvent convenir pour une tranche d’âge
allant de 6 à 9 mois selon les bébés (taille 18) grâce à leurs matières
souples et extensibles et à l’élastique au niveau du talon. L’intérieur en
léger molleton est également très douillet pour les petits pieds. Ces
chaussons ont été pensés et conçus comme chaussons de confort car à
l’approche des 12 mois et de la marche, bébé a besoin de chaussures
plus adaptées.
Prix de vente conseillé de la paire de chausson 6-9 mois : 15 €.

La nouvelle collection automne/hiver de Sacopette
Avec ses nouveaux tissus en sweat léger, sweat molletonnés ou intérieur peluche, Sacopette propose une nouvelle collection douillette et confortable pour l’automne/hiver ! Ce vêtement au design simple et fonctionnel est toujours la promesse d’un vêtement chaud mais respirant, sans avoir à superposer des couches d’habits quand le froid se fait sentir !
La nouvelle collection se décline avec des imprimés originaux, dans un style affirmé et vivant ! Des couleurs franches se mêlent au sweat gris plus décontracté, quelques paillettes discrètes se dévoilent et côtoient des motifs beaucoup plus graphiques… La marque positionne clairement sa Sacopette comme le vêtement look du quotidien !
Évidemment, le confort est toujours à l’honneur, ADN même du vêtement (et de la marque), sans bouton ni pression, ni fermeture. Il s’enfile et s’enlève en un seul geste, et s’ajuste aux différents gabarits, au grand bonheur des parents et des enfants.

Récolte 2020 & Recettes automne-hiver équilibrées Le Haricot Tarbais fête les 20 ans de son IGP

La récolte exclusivement manuelle du Haricot Tarbais débute
chaque année en septembre avec le frais, et se poursuit en octobre et novembre pour le sec.
Cet automne, le Haricot Tarbais fête les 20 ans de son Indication
Géographique Protégée (IGP), garant de sa zone de production
qui comprend les Hautes-Pyrénées (en dessous de 700 mètres
d’altitude) et les cantons limitrophes des Pyrénées-Atlantiques,
du Gers et de la Haute-Garonne. En effet, le précieux grain d’ivoire, fruit d’un terroir singulier et d’un savoir-faire authentique a été distinguée en 2000, reconnaissant ainsi sa qualité supérieure.
Possédant des qualités gustatives et nutritionnelles hors-pair, il se déguste de 1001 manières, toute l’année !

La récolte du Haricot Tarbais, à la main, gousse par gousse
La récolte du Haricot Tarbais se fait exclusivement à la main lorsque le grain arrive à maturité. Alors que le haricot « frais à écosser » se cueille jusqu’à début octobre, le haricot « sec » est quant à lui ramassé de début octobre à fin novembre, après un processus de séchage naturel du pied.

Cultivé selon un exigeant cahier des charges, du semis jusqu’à la
récolte, le Haricot Tarbais a aussi été, en 1998, le premier haricot à obtenir le Label Rouge, signe de sa qualité supérieure.
Plus de vingt ans après, si des outils ont été mis en place pour soulager certaines tâches comme l’égrenage et le triage, le mode de culture et de récolte restent inchangés.

Le Haricot Tarbais : une légumineuse idéale pour une alimentation équilibrée
Les consommateurs sont de plus en plus attentifs à la qualité des produits qui composent leurs assiettes. Les protéines végétales sont recherchées pour pallier la consommation excessive de viande, aussi bien pour la santé que pour l’environnement.
Sans gluten, pauvre en lipide (seulement 2% de matière grasse), riche en fibres et en protéines végétales, le Haricot Tarbais est doté d’une faible valeur énergétique. Le symbole de la gastronomie du Sud-Ouest se démarque grâce aux caractéristiques organoleptiques que lui confèrent les terres de Bigorre et la douceur de son climat.
Grâce à ses vertus nutritionnelles et à ses multiples déclinaisons possibles, de l’entrée au dessert, chaud ou froid, il permet de renouveler ses recettes et d’allier équilibre alimentaire et plaisir.
Plusieurs chefs et blogueurs se sont mis aux fourneaux pour proposer des recettes alliant équilibre alimentaire et saveurs. Préparer des légumineuses deviendra un jeu d’enfants, pour le plus grand plaisir de toute la famille.

Republix XL, le nouveau jeu de société de l’École Des Droits de l’Homme.

De vrais enjeux en jeu !
Ce projet, c’est celui d’un jeu de société pouvant apporter des clés de compréhension du monde d’aujourd’hui tout en restant centré sur le plaisir de jouer et d’être ensemble. Dans un monde où l’individualisme et le repli sur soi peuvent être une tentation accentuée par la crise sanitaire, le jeu de
société demeure rassembleur, vecteur de lien et de partage.

Plus qu’un outil de sensibilisation ou qu’un support pédagogique d’apprentissage des droits, Republix XL est avant tout un jeu amusant et varié qui permet la rencontre et la coopération autour de thématiques
que nous avons tou·te·s en commun : citoyenneté mondiale, démocratie, égalité de genre, migrations, lutte contre les discriminations…

Par sa forme, il se veut avant tout malléable : 348 cartes, un dé, un sablier et deux livrets pratiques pour s’approprier rapidement les règles du jeu et les sujets abordés.

Sa création répond à un enjeu majeur lorsque l’on aborde des dimensions géopolitiques ou historiques : rester accessible à tout public. C’est pourquoi nous avons utilisé des mécaniques de jeu connues du plus grand nombre. De même, pas besoin de connaissances préalables, grâce à des réponses précises intégrées au jeu pour jouer aussi bien en autonomie qu’avec un·e animateur·rice.

Un projet durable :

  • Adaptable à tout âge et pour tout niveau de langue à partir de 10 ans, nous l’utilisons en intervention dans sa version physique mais aussi transposé numériquement afin de pouvoir aborder des thématiques spécifiques sur-mesure
  • Nous créons des outils pour faciliter son utilisation par des professionnel.le.s
  • Nous travaillons déjà à son actualisation future sur le plan juridique et à son enrichissement via des outils numériques collaboratifs !

    Diffusion : à partir d’octobre 2020
    Prix : 60 euros TTC
    Pré-commandes via un formulaire téléchargeable
    Contact : info.eddh@gmail.com

Innov’Action 2020 : 1 exploitation pilote ouvre ses portes le 5 novembre à Rignac dans le Lot

• La Chambre d’agriculture du Lot organise 1 seconde journée Innov’Action
qui aura lieu jeudi 5 novembre à 14h00 au GAEC de Mordesson chez
Matthieu BERGOUGNOUX, pour découvrir la cohérence du sol à la nutrition
pour améliorer santé et production animale.

• Le concept d’Innov’Action: donner la parole aux agriculteurs pour présenter leurs pratiques innovantes autour de la triple performance économique, sociale et environnementale, à d’autres agriculteurs, directement sur leur exploitation, afin de favoriser le transfert de pratiques et de connaissances.

• L’agriculture et l’agroalimentaire, piliers économiques en Occitanie,
prennent toute leur importance pour répondre à l’enjeu de souveraineté
alimentaire de nos territoires, qui s’est révélé décisif lors de la crise sanitaire que nous traversons cette année. Dans ce contexte inédit, l’innovation est plus que jamais au cœur de nos métiers pour assurer la
continuité de nos productions agricoles, mais également pour poursuivre les transitions engagées avant cette crise sanitaire. Ainsi, et en tenant compte des exigences sanitaires, les Chambres d’agriculture
d’Occitanie se sont positionnées en faveur qu’une 7ème édition de la démarche Innov’Action.

Innov’Action : 1 ferme lotoise source d’innovation
Rendez-vous jeudi 5 novembre à 14h00 au GAEC de Mordesson chez
Matthieu BERGOUGNOUX, pour découvrir la cohérence du sol à la
nutrition pour améliorer santé et production animale.
Situé sur la commune de Rignac, dans le Limargue, le GAEC de
Mordesson compte aujourd’hui 4 associés en production caprin, race
Saanen et vaches allaitantes Salers, sur 123 ha. L’exploitation est
équipée de séchage en grange en vrac. Le lait de chèvre est transformé
sur place en fromage, principalement AOP Rocamadour.

Souhaitant être le plus autonome possible et maintenir un niveau
élevé de production laitière dans le respect du cahier des charges de l’AOP, les associés travaillent les fourrages avec un objectif de protéines et de fibres de qualité. En 2016, la bioélectronique est venue apporter les outils nouveaux permettant de mieux comprendre les besoins des animaux. Cette approche a permis de faire évoluer le système fourrager et les pratiques culturales vers un cercle vertueux liant le sol, les fourrages et les animaux.

« Afin d’augmenter la productivité en lait de chèvres, nous avons commencé en 2008 à faire évoluer notre système fourrager, composé essentiellement de prairies naturelles. Il fallait produire plus de protéines et
surtout des fibres de qualité. Nous avons alors introduit de la luzerne pour la protéine et de l’avoine fauchée pour la fibre.
Progressivement, nous avons commencé à faire des méteils avoine-vesce que nous récoltons tôt, juste avant épiaison, puis des mélanges prairiaux multi-espèces contenant graminées et légumineuses.

En 2016, nous avons converti toutes nos terres en bio. Aujourd’hui, nous ne semons plus aucune prairie sans légumineuse, cela représente un budget semences, mais nous nous y retrouvons. En 2018, la qualité des fourrages a été telle que nous avons pu nourrir les chèvres pendant 7 mois sans correcteur azoté.
Nous produisons aujourd’hui 850 L de lait par chèvre et nous souhaitons maintenir ce niveau. En 2016, nous avons découvert la bioélectronique suite aux formations organisées par le Groupement de Défense Sanitaire du Lot, avec la société 5mVet, spécialisée en médecine de troupeaux. C’est un outil permettant de faire des mesures sur les animaux à la ferme, avec des résultats rapides, afin de vérifier la satisfaction de leurs besoins et leur bien-être. Sur les chèvres, les analyses ont révélé des problèmes d’excès d’azote lié à une très bonne valeur de nos fourrages, un problème d’abreuvement et une hypoglycémie.
Nous avons commencé par corriger la ration et améliorer l’accès à l’eau, ce qui a permis de baisser les avortements au tarissement en juillet. Malgré l’installation de bacs à niveau constants, une absence de courant parasite mesuré et une augmentation de la consommation en eau, les chèvres ne sont toujours pas correctement hydratées. Nous suspectons encore un effet répulsif du chlore et peut-être un problème géobiologique.
»

Innov’Action 2020 : 1 exploitation pilote ouvre ses portes le 29 octobre 2020 à Pruinières en Lozère

La Chambre d’agriculture de Lozère organise 1 journée Innov’Action qui aura lieu jeudi 29 octobre à 14h00 chez Roland et Serge VALENTIN à Pruinières, pour aborder la thématique des services environnementaux d’une ferme d’élevage.
• Le concept Innov’Action : donner la parole aux agriculteurs pour présenter leurs pratiques innovantes autour de la triple performance économique, sociale et environnementale, à d’autres agriculteurs, directement sur leur exploitation, afin de favoriser le transfert de pratiques et de connaissances.
• L’agriculture et l’agroalimentaire, piliers économiques en Occitanie,
prennent toute leur importance pour répondre à l’enjeu de souveraineté
alimentaire de nos territoires, qui s’est révélé décisif lors de la crise sanitaire que nous traversons cette année. Dans ce contexte inédit, l’innovation est plus que jamais au cœur de nos métiers pour assurer
la continuité de nos productions agricoles, mais également pour poursuivre les transitions engagées avant cette crise sanitaire. Ainsi, et en tenant compte des exigences sanitaires, les Chambres d’agriculture d’Occitanie se sont positionnées en faveur qu’une 7ème édition de la démarche
Innov’Action.

Innov’Action : 1 ferme lozérienne source d’innovation
Rendez-vous jeudi 29 octobre à 14h00 chez Roland et Serge VALENTIN à Pruinières, pour aborder la thématique des services environnementaux d’une ferme d’élevage.
Roland et Serge Valentin sont agriculteurs aux Pinèdes, sur la commune de Prunières. Ils sont producteurs sur une exploitation bovin lait / ovin viande avec 150 ha de SAU sur la Margeride. La structure compte 60 vaches
laitières et 150 brebis viande. La production laitière est de 490 000 litres par an, livrés à SODIAAL. L’exploitation est constituée à 60% de végétations spontanées : prairies permanentes et parcours avec 40 ha de prairies
permanentes, fauchées ou pâturées et 50 ha de parcours. Elle produit une partie de ses céréales sur 12 ha. Le reste de la SAU est consacré aux prairies temporaires. L’exploitation et les bâtiments sont situés entre 900 et
1000 mètres d’altitude, sur le plateau granitique de la Margeride ouest.

« En 2005, je me suis installé avec mes parents en GAEC. Il y avait alors 300 brebis et 20 vaches sur l’exploitation.
Nous avons construit le bâtiment pour les vaches laitières en 2006 et depuis le troupeau laitier augmente, tandis que celui des brebis diminue progressivement. Aujourd’hui, nous sommes 2,2 UTH impliqués sur l’exploitation.
L’un des objectifs que nous avons est de préparer le départ en retraite de mon père qui va être remplacé, dans un an, par l’installation de mon épouse Laure.
J’aime m’améliorer sur le plan technique, et je constate qu’aujourd’hui, ma façon de produire pourrait être mal perçue par une partie de mes concitoyens. Le diagnostic CAP’2ER est l’occasion de se situer et de trouver des points de comparaison avec d’autres exploitations laitières. Non pas au niveau national, mais plutôt par rapport à celles qui produisent sur un territoire similaire au mien et dans un contexte économique comparable. Je veux parler de voisins, par exemple, mais aussi de producteurs situés en Auvergne ou dans le Massif-Central en général. Pour le moment, le diagnostic n’est pas complètement réalisé, mais les résultats que nous présenterons le 29 octobre permettront, soit de voir comment l’exploitation peut apporter des tonnes équivalent CO² sur le marché du carbone, soit sur le marché réglementaire (on parle du «marché de conformité»), soit sur le marché volontaire, et en tirer une rémunération. On verra aussi si des améliorations économiques sont possibles en termes d’optimisation : des intrants ou de la valorisation qui en est faite. À partir de cela, nous pourrons dire s’il est possible et souhaitable, ou pas, de nous engager dans un plan d’amélioration de notre bilan carbone. »